Sur la ligne de crête

Didier Destremau
Jean-Pierre Legendre

résumé

- Tu veux en savoir davantage ?
Épuisé, Stéphane rendit les armes :
- Non, merci Ahmed. Reviens surtout. J’ai envie de te revoir.

La rencontre improbable de deux êtres que tout oppose deviendra pour eux le tournant de leur existence. Sur la ligne de crête est leur histoire.
Stéphane, jeune français auquel un parcours difficile n’a fait perdre ni la fraicheur ni l’insouciance, s’engage pour venger son meilleur ami, mort en Algérie. Dans des circonstances inimaginables mais réelles et partagées par des milliers d’autres, il perdra beaucoup, mais rencontre Smarli, sous-officier d’origine marocaine ayant baroudé déjà sur plusieurs fronts et qui comprend plus vite que quiconque les aléas tortueux de la situation coloniale.
Confrontations, affrontements, complicité, une relation très particulière unit les deux hommes, rendant leur coopération enrichissante et fructueuse.
Le choc de ces deux personnalités hors norme permet d’approcher ce qui se meut dans le tréfonds d’hommes confrontés à la guerre, à la mort et à l’obligation
de rester soi-même.

Les deux personnages de ce roman ont existé.

les auteurs

Didier Destremau, Saint-Cyrien, officier puis diplomate, a servi pendant deux ans au 18e RCC implanté dans les Aurès. il est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages dont Le Cow-boy et le Pasteur (éd. Hermè, 1992), Nègre blanc (Hatier international, 2002), Histoire d’un Palestinien (Maisonneuve et Larose, 2003), Le fabuleux destin de Malte (Le Rocher, 2006) ou Le roman de la Syrie (Le Rocher, 2012).

Jean-Pierre Legendre arrive en Algérie à 20 ans. Blessé dans les Aurès après 11 mois de service, il laisse une jambe dans ce conflit douloureux qui, comme pour la plupart de ceux qui l’ont faite, le marque à jamais. Membre de l’association des Écrivains combattants, il est l’auteur de Histoire du 18e Chasseurs – Algérie 1956-1962 (2008) et a créé une association qui regroupe, tous grades confondus, plusieurs centaines de ceux qui ont servi dans cette unité, aujourd’hui dissoute.